Par culture, par devoir, par rébellion ou par choix, le tatouage scelle, traverse et inscrit nos épidermes dans nos civilisations depuis les tribus maories jusqu’à aujourd’hui, dans l’occident post-punk de nos sociétés de surconsommation.
Dans Tatouée, Clémence Pavageau et Antonin Chediny confrontent la minutie d’une aiguille dans un mouvement contrôlé et la gestuelle impulsive d’une interprète en quête d’identité. Créant une rencontre où les corps apprennent à s’entendre et à s’apprivoiser, apparaît alors un dessin sur le corps et un corps qui dessine, où la femme devient femme tatouée.
En duo, le tatouage devient ainsi une possible cartographie des peaux et une tentative d’appropriation de son corps subjectif et social.